Une jungle urbaine... was ist das? C'est simple: un endroit urbanisé ou industrialisé où la nature a repris ses droits. Et cela donne un petit d'air d'abandon absolument délicieux. La jungle urbaine de Berlin c'est la Natur-Park de Schöneberg, un terminal de transit (switchyard) ferroviaire, abandonné en 1952 et rendu volontairement à la nature. Pas de plantations, ni d'intervention humaine, mais simplement laisser faire la nature, qui sait très bien se débrouiller toute seule.
Et en l'occurrence le résultat est à la hauteur: 366 espèces végétales recensées dans le parc, et pas loin de 200 variétés d'oiseaux, en plus des autres animaux...
Le résultat est très beau, avec parfois une impression de post-Apocalyse (d'autant que je n'ai vu quasiment personne pendant ces quelques heures). Les rails abandonnés s'enfoncent dans le sous-bois, les traverses de chemin de fer s'entassent sous les ronces, la rouille s'occupe des bâtiments, et au milieu de tout cela une superbe loco rouge et noire!
Bon... quand même le parc a été (un peu) aménagé, les chemins sont balisés (par les voies ferrées of course) de façon à limiter l'empreinte humaine. Près du réservoir d'eau, un espace est réservé aux artistes-métallos qui font ainsi pousser des cyprès d'acier au milieu des boulets de charbon.
Il y a quelque chose de fascinant à se promener dans cette "jungle", fascinant de voir la nature à l'oeuvre. Comment ces 366 espéces végétales ont-elles su qu'elles pouvaient venir pousser tranquillement là... Comment les renards, les lapins, les sangliers ont-ils su qu'ils pouvaient venir y vivre...
Quelle belle idée de laisser faire, de "rendre" cet espace, et simplement de regarder ce qui va se passer.
Les photos de cette surprenante ballade sont là.
Et en l'occurrence le résultat est à la hauteur: 366 espèces végétales recensées dans le parc, et pas loin de 200 variétés d'oiseaux, en plus des autres animaux...
Le résultat est très beau, avec parfois une impression de post-Apocalyse (d'autant que je n'ai vu quasiment personne pendant ces quelques heures). Les rails abandonnés s'enfoncent dans le sous-bois, les traverses de chemin de fer s'entassent sous les ronces, la rouille s'occupe des bâtiments, et au milieu de tout cela une superbe loco rouge et noire!
Bon... quand même le parc a été (un peu) aménagé, les chemins sont balisés (par les voies ferrées of course) de façon à limiter l'empreinte humaine. Près du réservoir d'eau, un espace est réservé aux artistes-métallos qui font ainsi pousser des cyprès d'acier au milieu des boulets de charbon.
Il y a quelque chose de fascinant à se promener dans cette "jungle", fascinant de voir la nature à l'oeuvre. Comment ces 366 espéces végétales ont-elles su qu'elles pouvaient venir pousser tranquillement là... Comment les renards, les lapins, les sangliers ont-ils su qu'ils pouvaient venir y vivre...
Quelle belle idée de laisser faire, de "rendre" cet espace, et simplement de regarder ce qui va se passer.
Les photos de cette surprenante ballade sont là.