samedi 17 décembre 2011

Départ!

Départ cet après-midi pour Paris, puis la Normandie, puis la Tunisie, puis de nouveau Paris... bref retour à Berlin le 13 janvier! Bonnes fêtes à tous ceux que je ne verrai pas durant mon périple, pour les autres la bise en direct!

jeudi 15 décembre 2011

Kiddie et la chocolaterie...

A l'angle de la place Gendarmenmarkt, un très beau bâtiment aux vitrines alléchantes: la maison Fassbender & Rausch, autrement dit "la plus grande chocolaterie au monde", c'est du moins ainsi qu'ils se présentent sur leur site internet. Dans les vitrines, des reproduction en chocolat du Reichstag, de la Brandenburger Tor, du Titanic... brillant et dégoulinant de chocolat, en fait c'en est presque écoeurant.
Au premier étage, le café-restaurant propose ses menus (de 70 à 90€ quand même!), où chaque plat est une variation sur le chocolat.
L'histoire a commencé en 1863 quand Heinrich Fassbender se lance dans la confection de truffes et pralines et devient fournisseur officiel de la Cour. En 1918 c'est au tour de Wilhem Rausch d'ouvrir un atelier de chocolaterie, il aura jusqu'à 7 magasins dans Berlin. En 1999 les deux familles s'associent pour ouvrir la maison Fassbender & Rausch en plein coeur de Berlin. Bon ok, c'est un peu résumé, mais j'ai du mal à trouver ce qui s'est passé entre les deux dates... :)
Promis, la prochaine fois j'y retourne pendant les heures d'ouverture...

mardi 13 décembre 2011

Couples mixtes

Suite à mes interrogations sur les couples mixtes rencontrés lors de la soirée anniversaire du roi de Thaïlande, j'ai fait quelques recherches pour trouver des éléments de réponse.
Alors en effet, les mariages de Thaïlandaises avec des étrangers sont assez courants. Il existe des sites web spécialisés pour faciliter les rencontres et trouver des référants (c'est-à-dire la personne qui s'occupera de négocier le mariage avec la famille de la promise), pour expliquer toutes les procédures administratives... Il y a également des colloques organisés par le ministère des Affaires étrangères thaïlandais pour mettre en garde les candidates contre les "mirages" du mariage à l'étranger.
En tête du classement des maris de ces dames: les Anglais, les Allemands, les Français et les Italiens. Et en effet, ce sont des mariages relativement tardifs (du moins pour les hommes!) puisque les candidats au mariage ont en général la quarantaine bien passée.

dimanche 11 décembre 2011

15h50

15h50, c'est l'heure à laquelle se couche le soleil en ce moment à Berlin... Autant vous dire qu'il fait nuit tôt! À 16h30 il fait nuit noire. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à m'y faire.
Et hier soir ma voisine, histoire de remonter le moral des troupes, me dit: "en novembre et décembre, ça va encore parce qu'avec les fêtes de Noël, il y a des lumières un peu partout aux fenêtres et aux balcons, c'est gai, mais en janvier, février, tout est sombre et c'est sinistre"...
Oh, que j'ai hâte d'y être!

lundi 5 décembre 2011

L'anniversaire d'un roi

Hier soir, nous étions invités à une fête d'anniversaire, mais une fête un peu spéciale puisqu'il s'agissait de l'anniversaire du roi de Thaïlande, rien moins! Pour tout vous dire, il s'avère qu'une de mes collègues du cours d'allemand, Kanokwan, est Thaïlandaise, c'est elle qui nous avait invité. Pas de cadeau d'anniversaire mais une seule consigne: s'habiller beau! Ah oui, c'est le roi quand même, qui fêtait ses 84 ans! Le portrait ci-contre date probablement du début de son règne...
A 18h30 nous sommes donc arrivés dans la salle de bal d'un grand hôtel du quartier de Steglitz. Beaucoup de monde (environ 500 personnes), les discours de l'ambassadeur (en thaï!) puis d'une représentante officielle allemande (en allemand mais je n'en ai guère compris plus qu'en thaï), un buffet (et un bar!) bien garnis, c'était délicieux. Les enfants ont récité des poèmes et les jeunes filles ont dansé pour le roi. Cela aussi était délicieusement adorable, c'était un peu l'atmosphère de fête d'anniversaire d'un grand-père.
J'ai été très surprise par le nombre important de couples mixtes parmi les invités: l'homme allemand, la femme thaïlandaise, des couples dont j'ai eu l'impression qu'ils s'étaient formés sur le tard (pas d'enfants ou bien des enfants qui ont plutôt l'air d'être 100% thaï), mais peut-être est-ce une impression mienne.

lundi 28 novembre 2011

Anmeldung

Voilà c'est officiel depuis aujourd'hui: ich bin eine Berlinerin! C'est-à-dire que, finalement, étant donné que les projets de déménagement vers Zürich sont reportés aux calandes grecques, je me suis décidée à faire mon "anmeldung", c'est-à-dire mon enregistrement à la mairie (c'est obligatoire pour tous les étrangers).
Pour mon premier contact avec l'administration allemande, je suis donc allée à la mairie de mon quartier, Tempelhof-Schöneberg, celle-là même qui servait de siège à la municipalité de Berlin-Ouest jusqu'en 1990. Pour la petite histoire, c'est du balcon que JFK a prononcé, en 1963, son fameux "Ich bin ein Berliner".
Pour ma part j'ai été beaucoup plus discrète. Après avoir attendu sagement une petite heure que le numéro 249 soit appelé, j'ai donné mon formulaire à la dame du guichet numéro 18, qui a rentré toutes mes données dans son ordi, et me l'a rendu (le formulaire) dûment daté et tamponné (j'en aurais besoin pour l'inscription 1a l'ambassade).
Petite curiosité du formulaire de l'anmeldung: à la rubrique "religion", j'ai choisi de ne rien indiquer. En effet les catholiques et les protestants doivent s'acquitter d'un impôt au bénéfice de l'Eglise!
Berlin compte donc 3.450.889 habitants + 1.

dimanche 27 novembre 2011

Ciel, mon matelas!

Ce qui m'étonne à Berlin, c'est le nombre de magasins de matelas, avec pratiquement une seule enseigne: Matratzen Concord, que l'on voit partout. J'ai l'impression qu'on pourrait trouver un Matratzen Concord tous les 500 mètres, bon d'accord j'exagère, mais au moins un dans chaque quartier. Leur site internet annonce plus de 800 magasins dans toute l'Allemagne, en recherchant les pages jaunes, il y en aurait environ 80 à Berlin.
Samedi j'ai finalement satisfait ma curiosité: l'expérience Matratzen! Aller s'allonger sur différents matelas, mousse ou ressorts? plutôt dur ou medium? en 160 ou 180...Tout de même, je me demande ce que font les Allemands avec tous ces matelas...

mercredi 2 novembre 2011

Staatssicherheit...

Ou plus précisément Ministerium für Staatssicherheit, c'est-à-dire le Ministère de la Sécurité d'Etat, plus connu sous le nom de Stasi... un ministère pour tout contrôler, s'informer, espionner et contre-espionner. Créé en 1950 sur le modèle soviétique, elle comptait au moment de sa dissolution (en 1990) 91000 agents officiels et environ 175000 informateurs sur le territoire de la RDA, on estime qu'il y avait également environ 90000 agents en RFA.
Les bâtiments, d'une tristesse et d'une austérité sans nom, couvrent l'equivalent d'un quartier. Certains ont été reconvertis (en centre de santé entre autres), le bâtiment principal est en restauration, d'autres ont été convertis en musée.
La première partie de la visite pourrait faire sourire tant elle ressemble à un musée de l'espionnage un peu désuet. Dans les vitrines on retrouve les mini-caméras, appareils photos ou enregistreurs, que l'on pouvait dissimuler dans les cravates, les sacs à main, les stylos... Mon préféré: l'appareil -photo caché dans un arrosoir pour prendre des photos dans les cimetières... haut lieu de rencontres apparemment!
Mais le sourire s'efface vite quand on comprend l'ampleur du réseau dans lequel était pris les Allemands de l'est: la surveillance du courrier, des déplacements, des rencontres, l'atmosphère particulière où chaque personne (le voisin, l'epicier, le copain d'école...) peut être un espion potentiel susceptible de rapporter vos paroles, vos lectures, vos faits et gestes s'ils avaient l'air de sortir de l'ordinaire.
Alors ensuite on entame la deuxième partie de la visite: les archives. Des kilomètres de fiches, de microfilms, de photos, de vidéos, de rapports d'activité, tout était gardé, encodé. Une partie de ces archives ont été détruites sur ordre du Ministère au moment de la chute du Mur, mais la majorité des documents sont encore là, consultables par ceux qui en ont été les victimes.
J'ai revu récemment le film La Vie des Autres, qui retrace l'histoire d'une enquête, très juste. Cela fait froid dans le dos. Et le pire, du moins à mon sens, c'est que ces archives sont "indestructibles". Je veux dire par là que les victimes, qu'elles aient consulté ou non le dossier les concernant, n'ont pas la possibilité de demander la destruction de leur dossier, leur courrier, les enregistrements de toutes sortes restent la propriété de l'Etat...

mardi 1 novembre 2011

L'automne

Je ne me lasse pas de l'autome à Berlin, c'est vraiment magnifique. Les arbres aux couleurs flamboyantes, les rues couvertes de feuilles dorées, les parcs qui doucement se préparent à l'hiver...
Samedi nous sommes allés faire une belle promenade à Grünewald, là où nous allions nous baigner cet été, hier je suis allée courir au parc près de la maison... Si je photographais toutes les splendeurs que je rencontre, mon disque dur se remplirait vite!
J'ai mis quelques photos ici.

lundi 24 octobre 2011

Une balade sur les bords de la Spree

Il semble que l'été indien se prolonge, les journées sont douces et ensoleillés, et j'en profite pour faire encore quelques promenades en vélo ou à pied.
L'automne à Berlin est superbement coloré, les arbres prennent peu à peu, les uns après les autres, leurs couleurs d'automne, et c'est un véritable festival doré!
Dimanche après-midi, nous avons profité du soleil pour faire une belle promenade sur les bords de la Spree, du côté des quartiers de Moabit et Hansa viertel. En suivant le chemin de hallage, on passe devant le ministère de l'intérieur, un très beau bâtiment aux courbes arrondies, puis les anciens entrepôts, quasiment abandonnés pendant les "années du Mur" et transformés depuis en lofts et bureaux. Promenade sous les saules-pleureurs, c'est assez peu fréquenté pour un dimanche après-midi, quiétude, reflets du soleil dans l'eau, quelques cygnes et canards viennent réclamer leur pitance, j'en aurai presque oublié que nous étions en pleine ville... J'ai mis quelques photos ici.

vendredi 21 octobre 2011

Six mois déjà!

21 avril - 21 octobre, six mois déjà que je suis installée à Berlin. Installée n'est peut-être pas le mot juste, vu qu'une bonne moitié des cartons du déménagement ne sont toujours pas déballés... mais ça viendra.
Petit bilan? Je ne parle pas encore un allemand très courant, c'est en bonne voie mais c'est beaucoup plus difficile que je ne pensais. Je commence à bien connaître la ville, surtout ses parcs, lacs et forêts. Les musées et autres activités d'intérieur, je les garde pour cet hiver. Mes ami(e)s me manquent, mais je m'y attendais, d'autres viendront, il faut simplement laisser le temps pour de nouvelles rencontres. Je reprends peu à peu mes "marques", en essayant de retrouver ici les activités que j'aimais à Paris. Je cherche encore un cours de yoga, mais j'ai trouvé une piscine près de chez moi et je vais courir au Volkspark (bien plus plat que les Buttes Chaumont!).

dimanche 16 octobre 2011

Festival of Lights

Pendant deux semaines, de nombreux monuments de Berlin sont illuminés pour le Festival of Light: des installations lumineuses comme les bancs de Ku'Damm, des bâtiments publics ou privés, des allures de "nuit blanche" parisienne parfois. Pendant deux soirées, nous avons sillonné les rues de la ville à la recherche de ces installations éphémères.
Faces of Berlin, Postsdamer Platz
C'est plus ou moins réussi selon les cas, j'ai beaucoup aimé la tour d'Alexanderplatz, par contre le Berliner Dom est un peu décevant, la porte de Brandebourg est bien jolie dans les tons rose-bonbon.

mardi 4 octobre 2011

Tag der deutschen Einheit

Mon premier jour férié vraiment allemand! Hier c'était la journée nationale de réunification de l'Allemagne, 21 ans déjà. Alors une fois de plus l'avenue 17 Juni, la grande artère qui mène à la porte de Bradenbrug était coupée, 2 bons kilomètres de fête foraine (enfin surtout des stands à la gloire de la gastronomie locale!), des saucisses à tout va, de la bière, quelques animations pour les enfants, et des concerts le soir.
Samedi soir c'était Electric Light Orchestra, tiens! j'avais presque oublié leur existence, de quoi retrouver pour quelques moments le bon vieux temps du rock'n roll, et dimanche soir Culchia Candela, un groupe de hip-hop allemand et Mando Diao, un groupe de rock suédois, une bonne soirée! Environ 800.000 personnes, impressionnant!

vendredi 30 septembre 2011

Herbst Ferien

Ici c'est le début des vacances d'automne.
Avec mes collègues du cours d'allemand, on a fêté cela autour d'un couscous et autres douceurs libanaises... Je retrouve ici l'atmosphère chaleureuse interculturelle du Germae, l'association où je donnais des cours de français dans le 19è.

jeudi 29 septembre 2011

Domäne Dahlem

Ce qui m'étonne à Berlin, c'est la grande facilité de pouvoir être ailleurs qu'en ville dès qu'on en a envie. Envie d'une escapade à la campagne? OK!
À 15 min en vélo de chez moi, se cache un petit bout de campagne: la ferme de Domäne Dahlem, quelques hectares de culture biologique, un terrain agricole exploité depuis 1200 et qui appartient à la ville de Berlin.
Une vraie ferme avec des vaches, des moutons, des chèvres et des poules, des arbres fruitiers, des céréales et un potager. Avec évidemment un petit marché où l'on peut acheter les produits de la ferme, un mini espace de restauration pour déguster un jus de pommes (ou une bonne bière) sous les pommiers, des ateliers traditionnels (poterie, tissage, ferronerie...). Et puis surtout ce fantastique espace de calme, hors temps, au coeur de la ville.
La journée aujourd'hui était si belle que j'ai pris mon vélo, mes livres et mes lunettes (de soleil) et j'y ai passé l'après-midi à étudier (un peu d'allemand et un peu pour mon mémoire de sophro) sous les arbres. Ouf, que c'était bon! La douceur de l'air, le soleil, les enfants qui jouaient (même pas trop bruyants!), en fin d'après-midi les chevaux qui rentrent à l'étable... j'ai beaucoup de chance de vivre ici.

lundi 26 septembre 2011

Holunderbeere?

Un nom un peu compliqué à retenir (mais au bout de quelques mois ça vient!), on en trouve souvent dans les yaourts (délicieux), et c'est en ce moment la bonne saison pour la ceuillette. Alors hier nous avons profité d'une belle journée pour aller ceuillir ces fameuses Holunderbeere.
Au retour j'ai tout de même la curiosité d'aller vérifier dans le dico: ce sont des baies du sureau! Je ne me souviens pas en avoir jamais vues, mais il faut dire que Paris n'est pas forcément le meilleur endroit pour cela.
Ces petites baies noires tachent vraiment beaucoup les doigts et les vêtements (irrécupérables, mais j'ai fait attention), d'ailleurs on en fait de l'encre.
On en a ceuilli un peu plus d'un kilo et plutôt que de l'encre, on en a fait du jus et une belle compote. Elles ont des propriétaires diurétiques, digestives et sont parfaites pour lutter contre la grippe.
Ce matin au petit déjeuner, kefir, céréales et compote de baies de sureau, un vrai délice!

vendredi 23 septembre 2011

Deutsch lernen

Voilà! Aujourd'hui j'ai repris les cours d'allemand. Après un "test" plus que sommaire hier à la Volkschule du quartier, je me suis inscrite dans un cours près de chez moi, je peux même y aller à pied. Ce sera donc les mercredis, jeudis et vendredis de 9h30 à 12h45.
Hier on m'avait imformé que c'était surtout un cours pour femmes arabes, j'ai compris aujourd'hui pourquoi. Effectivement le cours a lieu dans les locaux de Al Nadi, qui, si j'ai bien compris, est une association pour femmes émigrées de langue arabe.
Konnie, la formatrice, allemande, a vécu 10 ans en Syrie, parle couramment l'arabe, ce qui lui permet de donner les explications dans leur langue à celles qui ne comprennent pas trop bien (ce qui, moi, ne m'aide pas beaucoup!). Mes collègues de formation sont un joyeux patchwork de nationalités: Nasséra est Palestinienne (et vivait au Liban), Hella est Tunisienne (du coup, si besoin est, elle me traduit en français les explications arabes de Konnie), Aïcha est Turque, Samira, Lina, Awal et Nasmire sont Libanaises, Kanokwan est Thaïlandaise.
Alors on remplace le Guten Tag par Salam Haleikum et on parle beaucoup de cuisine!

jeudi 22 septembre 2011

Qu'ils sont courtois, les Berlinois!

Ce qui m'étonne à Berlin, surtout en venant de Paris, c'est la courtoisie des automobilistes. Eh oui, en bientôt six mois, j'ai rarement vu des conducteurs énervés au volant, pas de noms d'oiseaux envoyés à tire-larigot, pas de klaxons intempestifs, pas de coups bas sur la route.
Par exemple, dans mon quartier, les rues sont relativement étroites, les voitures stationnent des deux côtés et il ne reste de la place que pour passer une seule voiture dans un sens. Eh bien, ça ne pose pas de problème! Quand deux voitures se croisent, l'une s'arrête suffisament tôt pour laisser passer l'autre, quitte à reculer pour se glisser à un emplacement libre. À Paris, il y a belle lurette que toutes les rues seraient en sens unique.
Les automobilistes sont aussi très attentifs aux vélos et aux piétons, ils anticipent quand un cycliste arrive au croisement et attendent que celui-ci passe, et je n'ai pas encore vu de signes d'impatience parce que ça ne va pas assez vite!

mardi 20 septembre 2011

Wowereit, les verts et les pirates

Klaus Wowereit
Ce dimanche c'était les élections municipales à Berlin. Je n'ai pas encore tout compris du système électoral local, mais apparemment il n'y a qu'un seul tour, ce qui oblige le vainqueur (celui qui aura obtenu le plus de voix) à s'associer aux autres partis bien placés. De plus, le maire siège également au parlement.
Pour la 3e fois, c'est Klaus Wowereit (SPD) qui l'a remporté et reste donc maire de Berlin. Le bel homme a le sens de la réparti puisque c'est lui qui a lancé le "slogan" officieux de Berlin: Poor but sexy!
Il devra organiser sa coalition avec les Verts et les Pirates, le petit parti qui fait ses débuts avec 8.5% des voix (15 sièges à Berlin).
Le parti des Pirates a été fondé en Allemagne en 2006 (tout comme en France) et leur programme est assez simple, il s'organise principalement autour de la défense des libertés privées sur internet, des droits d'auteur et de la lutte contre la langue de bois.

samedi 10 septembre 2011

La nature à Berlin

Le Tiergarten au printemps
450.000 arbres à Berlin, ça fait rêver! et puis surtout ça fait du bien pour les poumons, les mirettes et le bien-être général. Un reportage dans un magazine du week-end dernier m'a appris que 30% du territoire de la ville de Berlin est occupé par des parcs, des forêts, des rivières ou des lacs.
Vivre à Berlin a parfois des allures de week-end à la campagne. À seulement une quinzaine de minutes de chez moi, il y a Wannsee, le plus grand lac de la ville, Hallensee où l'on peut se baigner, Grünewald pour de superbes balades en forêt, le Tiergarten pour une promenade à vélo...
Dimanche après-midi, pour profiter des (derniers?) rayons du soleil, un petit plongeon à Glienicke See, l'eau du lac y est tellement limpide, elle sent bon, un vrai plaisir!

lundi 5 septembre 2011

Pyronale 2011

Ah ma première Pyronale... des couleurs plein les mirettes! Chaque année six pays sont sélectionnés pour venir présenter un spectacle pyrotechnique: Malte, Russie, Canada, Finlande, Angleterre et Pologne pour la version 2011.
Pendant deux soirées, 3 feux d'artifice de 15 minutes avec 3 "exercices": tout d'abord 1.5 min de "Violet et Argenté", puis 4 min sur un medley de Camille St Saens (le Carnaval des animaux) et Brahms (la danse hongroise), et enfin 10 min de free-style sur le thème "My country". Les gagnants sont déterminés par un jury d'experts et le vote du public.
J'ai eu beaucoup de chance, puisqu'en y allant le samedi soir, j'ai assisté à la performance des équipes qui ont remporté ler prix (Pologne) et le 2è (Finlande).

mardi 26 juillet 2011

Départ!

Finalement tout arrive! Je pars demain en vacances (mais oui, mais oui, j'ai aussi besoin de vacances!). Ce sera le Portugal, comme d'habitude, jusqu'à la fin août, comme d'habitude.
Entre la plage et la plage, je n'aurais sûrement pas beaucoup de temps pour écrire, alors on se revoit en septembre!

samedi 23 juillet 2011

Scène berlinoise

Hier soir, découverte de la scène musicale berlinoise, du moins un des clubs assez en vogue dans le monde punk et gothique local... Eh oui, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvée au milieu des gothiques, tout habillés de noir et rouge. J'avoue que dans le contexte cela rappelle parfois une certaine esthétique d'un certain reich...
Le deuxième groupe était plus "léger", musique électronique jouée par 4 "gueules d'amour", un peu boys-band, tout en noir également... Une bonne soirée.

mardi 19 juillet 2011

Aïe mes poubelles!

Les Allemands ont la réputation d'être de grands recycleurs... un manuel du parfait recycleur serait parfois méga-utile. Dans le fond de la cour de l'immeuble, il y a ainsi:
- une poubelle jaune, pour le plastique et les petits emballages (mais pas le papier)
- une poubelle bleue, pour le papier
- une poubelle orange, pour le petit électroménager, les jouets, les vêtements, les morceaux de bois, etc.
- une poubelle noire à couvercle blanc, pour le verre blanc
- une poubelle noire à couvercle marron, pour le verre qui n'est pas blanc
- une poubelle verte pour les déchets organiques
- une grande poubelle noire, à couvercle noire, pour le tout-venant
C'est un peu déroutant au début, mais on s'y fait très vite. Il suffit simplement de trouver le moyen de ranger élégamment quatre poubelles différentes pour faire le tri à la maison...

vendredi 15 juillet 2011

14 Juillet à Pariser Platz

Je renoue avec la tradition des 14 Juillet d'expatriés! Cette année, pas de réception à l'ambassade de France puisque j'ai appris, un peu tard, qu'il fallait réserver pour recevoir une invitation, mais par contre une Fête Nationale en grande pompe sur la Pariser Platz au pied de la porte de Brandenburg, quel symbole!
C'est bien la première fois que je vois cela! Tout autour de la place des stands des sponsors français: quelques régions (Martinique, Bretagne, Ardennes) venues promouvoir leurs attraits touristiques, les produits bien franchouillards (un stand de vin,  un autre de fromage), quelques entreprises ou grandes enseignes installées à Berlin et en Allemagne.
Et bien évidemment ce quoi se restaurer, rien de bien alléchant, ça sentait la saucisse-merguez à 20 mètres, les frites étaient congelées, la bière, elle, était allemande.
Des écrans installés sur toute la place pour assister en direct à la défaite de l'équipe de France de foot féminin, c'était la demie-finale, mais le match était intéressant quand même. Ensuite un très bon concert du Babylon Circus, un groupe français, musique manouche bien rythmée.
Un petit rhum de Martinique pour digérer le tout. C'était, ma fois, un fort agréable soirée!

samedi 9 juillet 2011

Vie sociale

Cela prend du temps de reconstruire un réseau d'amis et de connaissances, et même si mon partenaire a ses amis ici, et que nous les rencontrons régulièrement, j'ai moi aussi envie de reconstruire "ma tribu". Alors petit à petit... dimanche dernier, première soirée entre amis du cours d'allemand, chez Sandie.
Je retrouve par la même occasion le plaisir des soirées cosmopolites entre expatriés, quelque chose que je n'avais plus vraiment à Paris.
Sur la photo: Sandie et sa fille (Argentine), Nilza (Brésil), Vania (Equador), Lucia (Portugal), Pedro (PortoRico?), et quand même Uwe, Stephen et Barbara de Berlin.

mercredi 29 juin 2011

Un après-midi au lac

Aujourd'hui, nouvelle découverte: l'après-midi au lac, une merveille! A 20 minutes de chez moi en vélo, je me retrouver à Hallensee, un petit lac propre à la baignade avec une (très) grande pelouse entourée d'arbres pour s'y faire bronzer.
Vu la chaleur des derniers jours (entre 25 et 30 degrés) et comme le week-end ne s'annonce pas terrible, j'avais décidé d'y passer l'après-midi. Une bonne idée, ma fois.
Bon d'accord ce n'est pas vraiment le calme olympien, parce que le périph ne passe pas loin, mais c'est tout de même bien agréable.
Le plus étonnant, c'est que les Berlinois se déshabillent facilement, apparemment une tradition plutôt made in East-Berlin, sur la pelouse environ 75% de nudistes, jeunes et moins jeunes, hommes, femmes et enfants. J'adore cette façon de vivre l'état naturel. Et se baigner nue dans le lac, entre les poissons et les canards est vraiment ce que je préfère. Je redécouvre le plaisir de l'eau douce.
J'ai même trouvé le moyen de travailler un peu, sur mon mémoire de sophro, j'avais emmené mes bouquins et mon dictaphone, une façon bien agréable de m'éloigner de l'ordi...

vendredi 3 juin 2011

Occuper le terrain

Avant
J'avais écrit il y a quelques semaines que les arbres de Berlin ont parfois l'allure de jardin partagé, quand les habitants de la rue utilise l'espace pour y planter des fleurs.
La rue où j'habite, comme toutes les autres du quartier, est très boisée. J'ai eu envie, moi aussi, d'occuper le terrain et de cultiver mon jardin au pied de l'arbre juste devant chez moi.
Dans un premier temps je suis allée recupérer de grosses branches en forêt pour délimiter le terrain et retenir la terre en cas de pluie, puis j'ai remblayé avec du bon terreau, et ensuite fait mes plantations.
Après
Me voilà donc maintenant, tous les soirs à descendre arroser mes plates-bandes!
Du coup, les voisins de l'immeuble d'en face s'y sont mis aussi, mais pas en pleine terre, simplement en ajoutant des jardinières au pied de l'arbre. Et la voisine du rez-de-chaussée également, puisque l'autre jour elle a ajouté à mon jardin quelques pieds de pensées.
Ça m'amuse, et puis c'est beaucoup plus joli comme ça.

samedi 28 mai 2011

C'est la jungle!

Une jungle urbaine... was ist das? C'est simple: un endroit urbanisé ou industrialisé où la nature a repris ses droits. Et cela donne un petit d'air d'abandon absolument délicieux. La jungle urbaine de Berlin c'est la Natur-Park de Schöneberg, un terminal de transit (switchyard) ferroviaire, abandonné en 1952 et rendu volontairement à la nature. Pas de plantations, ni d'intervention humaine, mais simplement laisser faire la nature, qui sait très bien se débrouiller toute seule.
Et en l'occurrence le résultat est à la hauteur: 366 espèces végétales recensées dans le parc, et pas loin de 200 variétés d'oiseaux, en plus des autres animaux...
Le résultat est très beau, avec parfois une impression de post-Apocalyse (d'autant que je n'ai vu quasiment personne pendant ces quelques heures). Les rails abandonnés s'enfoncent dans le sous-bois, les traverses de chemin de fer s'entassent sous les ronces, la rouille s'occupe des bâtiments, et au milieu de tout cela une superbe loco rouge et noire!
Bon... quand même le parc a été (un peu) aménagé, les chemins sont balisés (par les voies ferrées of course) de façon à limiter l'empreinte humaine. Près du réservoir d'eau, un espace est réservé aux artistes-métallos qui font ainsi pousser des cyprès d'acier au milieu des boulets de charbon.
Il y a quelque chose de fascinant à se promener dans cette "jungle", fascinant de voir la nature à l'oeuvre. Comment ces 366 espéces végétales ont-elles su qu'elles pouvaient venir pousser tranquillement là... Comment les renards, les lapins, les sangliers ont-ils su qu'ils pouvaient venir y vivre...
Quelle belle idée de laisser faire, de "rendre" cet espace, et simplement de regarder ce qui va se passer.
Les photos de cette surprenante ballade sont là.

vendredi 27 mai 2011

La collection s'agrandit

Au fil de mes ballades à vélo dans Berlin, la chasse aux Buddy-Bears continue et ma collection s'agrandit! J'en ai trouvé 45. J'ai lu quelques part qu'il y en avait une centaine disséminés dans toute la ville, mais j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup plus. Pô grave, ça m'amuse!

jeudi 26 mai 2011

Bernauer Strasse

Sur le parcours du mur (Mauerweg), certains endroits sont plus gais, d'autres sont plus tragiques.
Poste-frontière de Bornholmer Strasse
De ce premier tronçon parcouru, de Bornholmer Strasse à Potsdamer Platz, Bornholmer Strasse fait partie des endroits souriants. Pourtant c'est assez moche: une station de S-Bahn, un pont (pas terrible), un pan du mur originel et une allée de cerisiers du Japon (des vrais puisque le Japon les a offert à Berlin en 1990, pour fêter le premier anniversaire de la chute du mur), et puis des reproductions de photos prises le soir du 9 novembre 1989, puisque c'est là que la première brèche s'est ouverte: le premier poste-frontière à avoir ouvert ses portes.
Un peu plus loin, on traverse le Mauer Park, assez sinistre je dois dire: un parc pratiquement sans arbres ni verdure, où tout ce qui peut être "graffité" est peint, repeint et tagué. En cherchant bien, on peut trouver un motif un peu branchant, mais bon...
Et puis ensuite le mur descendait le long de Bernauer Strasse, plus tragique. La rue est assez large, presque une avenue, la largeur du no man's land. A cet endroit la situation était plus dramatique: certains immeubles faisaient partie de la zone est, alors que le trottoir était en zone ouest.
Le no man's land à travers les interstices du mur
La 1re "victime" du mur, Ida Siakmann, s'est tuée en se jetant de la fenêtre de son 3è étage... L'église du quartier était à l'est (le mur passait juste devant, elle a été démolie), le cimetière attenant était dans le no man's land... Un épisode plus souriant, et marquant également: c'est là que 55 personnes ont réussi à passer à l'ouest en creusant un tunnel de 140 mètres entre les deux côtés de la rue.
Un mémorial, assez important, a été aménagé. Des piquets de métal matérialise le tracé du mur, une nouvelle église a été reconstruite (l'Eglise de la Réconciliation), un tronçon du no man's land a été conservé. Sur les pans de mur démontés, la nature (et les graffitis) a repris ses droits... Les photos de ce début de parcours sont là.

lundi 23 mai 2011

Berliner Mauerweg

Tracé du mur vers Brandenburger Tor
Le mur, à Berlin, difficile de ne pas y penser, d'une certaine façon il a façonné la ville. Pendant les 28 années de sa présence bien sûr (1961-1989), mais après également. Sa disparition, c'est le début d'une nouvelle reconstruction de la ville. Les anciennes rues et avenues se sont réouvertes, d'autres nouvelles ont été tracées, des places, des immeubles, des stations de métro, des gares férroviaires, des habitations, des centres d'affaires, de nouveaux musées... toute une ville à réaménager!
Bernauer Strasse
Mais il est toujours là et on le suit à la trace. Le plus souvent ce sont deux rangées de pavés qui marque son parcours, avec une plaque commémorative de temps à autre pour rappeler les dates. Sur Bernauer Strasse, près du mémorial, des piquets de métal marquent le parcours qui passait devant l'église, restée à l'est. Sur Postdamer on a intercalé panneaux d'exposition et morceaux du mur. Dans la rue Niederkirchner, ce sont près de 200 mètres du mur original qui sont en place, à nu, dans toute sa brutalité. Et puis plus loin, l'East Side Gallery, plus souriante, le plus long tronçon conservé, transformé en gallerie pour des artistes venus du monde entier.
East Side Gallery
Le mur, c'étaient 160 kms de plaques de béton accolées les unes aux autres, et puis un mur intérieur (côté est) et un no man's land plus ou moins large entre les deux. Aujourd'hui le parcours (le Berliner Mauerweg) est balisé, amménagé, avec des plaques commémoratives, des stelles, des installations, des mémoriaux, des centres de documentation et des musées.
Et le week-end dernier j'ai entrepris de faire le parcours à vélo, pas en une seule fois bien sûr, mais par étapes, tranquillement, sous le soleil. De Bornholmer Strasse à Schöneweide, 30 kms parcourus, les photos sont là.

mercredi 18 mai 2011

Les "jardins partagés"

Les arbres de Berlin ont de l'espace pour pousser et pas de plaque de fonte pour recouvrir la terre, et certains ont donc eu l'idée d'occuper ce petit lopin de terre pour y faire leur plantation. C'est un peu comme un mini-jardin, un jardin partagé.
Fleuris version plate-bandes, ou plutôt verdure version jungle, certains avec une mini bordure de rondins ou de jolis cailloux, parfois sur plusieurs niveaux comme un jardin en terrasse, certains y ont plantés d'autres arbres, plus petits, ou des fougères, parfois agrémentés de mini rochers, parfois aussi, il faut bien le dire, laissés à l'abandon. Je n'y ai pas encore vu de nains de jardin, mais je suis sûre qu'il y en a quelque part.
En tous cas cela donne une touche de charme supplémentaire dans les rues, encore un peu plus de verdure, de nature, et puis aussi la sensation que les habitants prennent soin / possession de leur espace public.
Dans le quartier de Schöneberg, il y a une rue où presque tous les arbres ont été "adoptés" par les commerçants qui s'occupent de les entretenir.

lundi 16 mai 2011

Mes amis les arbres

Ce que j'aime à Berlin, ce qui me surprend le plus, c'est la façon dont les arbres sont traités: avec respect. Pas question de les confiner dans 1 ou 2 mètres carrés entourés de bithume, pas question de les étouffer sous une plaque de métal.
Non, ici ils ont de la place pour pousser: deux tailles d'espace (dont je n'ai pas encore compris la logique). Le minimum vital c'est environ 4 m2 (plus ou moins carrés d'ailleurs), entourés ou non d'une petite bordure de pierre. Le grand luxe c'est entre 6 à 8 m2, en forme de joli rectangle ou de forme bizarroïde. Et pas de plaque de fonte pour les étouffer, mais la terre au grand jour, sans que cela transforme l'espace en CCC (Chiottes à Chien-Chien).
Je les aime bien, les arbres de Berlin, ils sont dans toutes les rues (plus à l'ex-Ouest qu'à l'ex-Est), de toutes espèces, certains sont très vieux, sages centenaires qui en ont vu de belles (et de moins belles), en constante transformation depuis mon arrivée, en bourgeon, en fleurs.
La semaine dernière les fleurs tombées des maronniers ont recouvert les trottoirs d'un tapis blanc. Depuis hier c'est un duvet blanc qui tombe en flocons, en regardant par la fenêtre j'ai l'impression qu'il neige.

mardi 10 mai 2011

La chasse à l'ours est ouverte

Buddy-Bear spécial Ku'damm anniversaire
La semaine dernière, au cours d'une ballade à la découverte du centre de Berlin, je suis tombée sur un "Buddy-Bear", et puis un autre, et encore un. Ils sont plutôt attachants, colorés, tous différents. Alors les Buddy-Bear? Tout a commencé par une exposition à Berlin en 2001, une centaine de statues décorées par différents designers pour communiquer tout simplement une attitude amicale et un brin d'optimisme.
L'idée a fait son chemin, les statues ont été vendues aux enchères, d'autres ont été créées spécialement pour certains événements, ou sponsorisés par des entreprises. Et on retrouve ces ours un peu partout en ville, sur les trottoirs devant les magasins, hôtels ou entreprises qui les ont sponsorisés.
Et comme justement je m'y ballade pas mal en ville en ce moment, à pied mais surtout en vélo, c'est un peu mon jeu du moment. Je chasse l'ours dans les rues de Berlin, et ma collection va grandissante (l'album).

vendredi 6 mai 2011

Marlene, simplement

Jolie ballade hier soir après le dîner, le cimetière de Friedenau, belle découverte! Un cimetière tout à fait charmant, on dirait un jardin partagé. Pas de pierres tombales imposantes, mais simplement des petites parcelles arrangées au goût des uns et des autres, petit monticule de cailloux et coquillages d'une plage préférée, ou bien recouvert de pensées multicolores. Ici un petit sapin y pousse, là le lierre en a fait sa demeure.
Douceur d'une promenade à la tombée du jour, deux immenses saules semblent prendre sous leurs branches, ou sous leurs ailes, les âmes au repos. Là un petit lopin de simples pierres rectangulaires, posées sur la pelouse, des hommes et des dates, 1916, 1917, 1918. Un peu plus loin d'autres noms pour qui le temps s'est arrêté en 1945.
Et puis un peu plus loin, une autre petite parcelle, avec son lierre et son sapin, quelques fleurs et une photo, Marlene, 1901-1992, simplement.

mardi 3 mai 2011

Home sweet home

Mon nouveau Home sweet Home, c'est d'abord un quartier très verdoyant avec des arbres de toutes espèces dans toutes les rues, des jardins, des immeubles anciens, à l'architecture à la fois massive et raffinée, des ronds-points fleuris. Quartier au nom prédestiné: Friedenau, ce qui veut dire "plaine inondable de paix", j'aime bien cette idée.
Un quartier d'artistes Rainer Maria Rilke y vivait, Gunther Grass y vit aussi, et la grande Marlène y est enterrée.
Ensuite ma rue, bordée d'arbres elle aussi. En ce moment ça sent bon le lilas.
Et puis l'immeuble, cinq étages, un joli jardin à l'arrière, pour y stationner les nombreux vélos et les poubelles (pas aussi nombreuses quoi que...).
Et enfin "chez-moi", ou plutôt "chez-nous" (je m'habitue peu à peu à ce nous), presque 4 fois la taille de mon studio parisien, avec 4 mètres de hauteur sous plafond... quel changement!

lundi 2 mai 2011

C'est reparti!

Après plusieurs mois d'absence, je me remets au blog... hmm, j'ai des trucs à dire?